Un quart de siècle et plus de 1000 plantes: l’herbier de Nicolas Convard

Passionné de botanique depuis l’enfance, Nicolas Convard travaille depuis 1996 sur un herbier répertoriant les plantes du Grand Est français. Retour sur l’ouvrage d’une vie et sur un hobby hors du commun. Enfants, certains se passionnent pour les dinosaures, les voitures ou les avions. Nicolas Convard, lui, a jeté son dévolu sur les plantes. "Fils d’agriculteur, j’ai grandi à la campagne. Comme mes grands-parents, ma mère et mes tantes étaient passionnées de jardinage, j’ai passé mon enfance entouré de plantes et d’amoureux des plantes. Je dépensais mon argent de poche à acheter des plantes que je repiquais ensuite dans notre jardin. Petit à petit, je suis passé des plantes de jardin aux plantes sauvages".

 

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Une plante, un livre… et un herbier

 

La vraie vocation de Nicolas Convard est arrivée à l’adolescence, un souvenir resté gravé dans la mémoire de notre passionné. "Un jour, mon père a trouvé une gesse au feuillage un peu particulier (ndlr : une plante herbacée avec de très jolies petites fleurs papilionacées). Il n’en avait jamais vu de pareille, et ça a piqué sa curiosité… et la mienne!

 

Mon grand-père m’avait donné un de ses livres de botanique. Je me suis plongé dedans pour essayer d’identifier la plante. C’est la première fois que j’utilisais un bouquin de ce type, mais j’ai fini par identifier une Gesse de Nissole, une plante peu commune en Lorraine. En poursuivant la lecture de ce manuel, j’ai réalisé la richesse incroyable de la flore. Imaginez-vous: il y a plus de 40 espèces différentes de trèfles dans nos régions!"

 

À la même époque, Nicolas Convard commence son premier herbier. "C’était très "expérimental": des échantillons de plantes fraîches collées à même les pages d’un cahier d’écolier. Je l’ai montré à mon professeur de biologie, qui m’a encouragé à poursuivre."

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Des feuilles de cahier aux "planches

 

Petit à petit, la démarche de notre botaniste amateur se professionnalise. Il commence à s’intéresser aux herbiers conservés dans les musées, se renseigne sur la meilleure manière de faire sécher les plantes et de les disposer pour mettre en avant les détails anatomiques qui permettent de les différencier de leurs semblables.

 

"Parallèlement, j’ai donc commencé à étudier les normes d’étiquetage et les nomenclatures. Tout ça est très codifié, et il faut en tenir compte pour réaliser un herbier sérieux. Chaque plante, par exemple, doit être identifiée par son nom commun et son nom scientifique, les coordonnées et le type d’habitat où elle a été observée, la date de récolte, l’altitude... Je suis passé sur des formats plus grands pour mes planches, afin d’avoir toute la place nécessaire pour mettre en évidence les caractéristiques de chaque plante."

L’herbier, un livre d’histoire

 

L’herbier n’est pas qu’un répertoire de plantes, c’est aussi un témoignage historique. "Mon herbier, qui a presque 25 ans et compte aujourd’hui plus de 1000 planches. Je m’en sers pour mon activité professionnelle, mais c’est aussi un témoignage de la flore de la Lorraine et du Grand Est français.

 

Bien conservé, un herbier peut rester exploitable très longtemps: dans les jardins botaniques, on peut trouver de très vieux herbiers, et retracer ainsi l’évolution de la flore dans une région: quelles plantes disparaissent, quelles plantes font leur apparition, à quel moment… D’autant qu’aujourd’hui, il est possible de numériser les herbiers, et d’assurer ainsi leur longévité et leur rôle de témoignage."

 

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Le papier à herbier, une denrée rare?

 

Si Nicolas Convard est aujourd’hui client chez Mauna Kea, ce n’est pas un hasard.

"Trouver un papier qui ait à la fois les bonnes dimensions et les caractéristiques techniques, ce n’est pas facile. Au cours de mes recherches, je suis tombé sur Mauna Kea. J’ai commandé quelques planches pour herbier afin de les tester, et j’ai été convaincu.

 

J’ai passé tout mon herbier sur ces planches, et j’ai pu ainsi traiter un assez gros volume de plantes dont je n’avais pas encore pu m’occuper correctement faute de disposer du matériel adéquat."

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1000 plantes, vraiment?

 

Sur les 25 dernières années, Nicolas Convard a donc répertorié plus de 1000 plantes différentes, soit une quarantaine par an en moyenne. Un herbier, c’est l’ouvrage d’une vie. Notre botaniste a d’ailleurs un meuble spécial pour accueillir, classer et conserver ses précieuses planches dans les meilleures conditions.

 

En toute modestie, il confirme le chiffre avancé. "J’ai traité toutes les plantes que j’avais mises à sécher, et je suis aujourd’hui à 1001 plantes!

 

Nicolas-Convard

Coordonnees Nicolas Convard

 

Nicolas CONVARD
Consultant en botanique

 

Adresse mail : nicolas.convard@hotmail.fr

 

Compte instagram :  _bota_nico_ 

 

Profil LinkedIn : Nicolas Convard - BotaNico

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