L’anthophore à quatre taches

Quand l’été bat son plein, on peut apercevoir des abeilles sauvages au vol ultrarapide : les anthophores. Parmi celles-ci, l’anthophore à quatre taches est très commune en Europe (sauf en Irlande, où elle est absente), depuis l’Espagne jusqu’en Finlande, et à l’est bien au-delà de nos frontières, jusqu’en Chine. Comme l’anthophore à deux taches, dont elle est très proche, elle est de plus petite taille que ses cousines printanières, telles que comme l’anthophore à pattes plumeuses. L’anthophore à quatre taches fréquente volontiers les milieux ouverts, notamment les parcs et les jardins, jusqu’au coeur des villes. On l’observe régulièrement, mais on manque de données précises sur la taille et l’évolution de ses populations pour mieux caractériser son état de conservation. 

anthophore quatre tache

Description 

L’anthophore à quatre taches a l’allure d’un petit bourdon et présente des bandes de poils clairs sur les segments de son abdomen, moins marqués toutefois chez l’anthophore à deux taches. En revanche, les femelles de cette dernière ont la tête complètement noire. Les mâles de l’anthophore à quatre taches ont les fémurs des pattes médianes élargis, et deux zones noires très marquées en dessous du point d’insertion de leurs antennes, alors que la face est uniformément jaunâtre chez ceux de l’anthophores à deux taches. 

 

Biologie et écologie 

L’anthophore à quatre taches installe généralement son nid dans le sol ou dans des parois verticales des talus constitués de sols meuble, ou dans les murs de pierre ou de brique aux joints d’argile. Lorsque les ressources alimentaires sont suffisantes dans les environs, des bourgades peuvent se former occasionnellement dans les parcs et les jardins, ainsi que dans les milieux agricoles ou semi-naturels.

Plantes visitées

Cette anthophore visite une grande diversité de plantes à fleurs sauvages et cultivées, affectionnant particulièrement les sauges, épierres, lavandes et autres lamiacées, les vipérines, ainsi que certaines astéracées, comme les cirses et les chardons. Les femelles ont la capacité d’activer leurs muscles thoraciques à très haute fréquence au moment du contact avec les fleurs, ce qui a pour conséquence d’accélérer la libération du pollen et d’en faciliter la récolte. Elle pratiquent cette pollinisation « vibratile » au même titre, par exemple, que les bourdons, notamment sur les solanacées (famille de la pomme de terre).

Si vous souhaitez en savoir plus sur les andrènes, leurs particularités et comment les repérer, nous vous invitons à vous tourner vers le livre « Abeilles sauvages » écrit par Nicolas Vereecken et Bernhard Jacobi : 

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