Blast Art : des sculptures et de la récup'
Publié par Vincent dans Associations à soutenir Le
24/04/2021 à 00:56
Qu'obtient-on quand on mixe amour de la nature, récupération et tendresse pour la SCI-FI ? De l'art, pardi. Découverte de Blast Art avec Romain.
Un vivant monumental et accessible
Nous avons discuté avec Romain Lardanchet, artiste-plasticien-professeur dans les écoles d'art et membre du collectif lyonnais Blast Art. Ce collectif est mû par un besoin de création qui répond à une devise assez simple "toujours plus monumentale, toujours plus accessible".
Une sensibilité qui les rapproche ? Les thèmes proposés au public tournent toujours autour du vivant : vivant synthétique, supposé, tels des robots géants. Vivant passé, déterré (ou plutôt récupéré), tel "Gustave" ce stégosaure rouge pétant. Vivant à protéger, tels ces insectes ou ces mammifères colorés qui étaient apparus dans les rues de Lyon, juste avant le confinement.
Récupérer, c'est donner une seconde vie
Si vous vous approchez de ces sculptures, vous reconnaitrez certainement des détails incongrus. Là une souris d'ordinateur, là des morceaux de carrosserie ... Quasiment tous les éléments qui composent les sculptures ont été récupérés, retravaillés, repeints. C'est une autre manière de recycler : réutiliser l'existant pour créer.
Cette sensibilité, Romain l'acquiert dès l'âge de 16-17 ans. Il récupère des déchets de-ci, de-là, et crée des sculptures. Pour lui, les qualités du plastique ne devraient pas servir à créer des objets uniques, voués à la déchèterie. C'est pour ça qu'il tente de revaloriser ce que les autres considèrent comme un déchet.
Réimaginer le réel à la taille du réel
Dans la devise de Blast Art, on retrouve le terme "accessible".
Accessible, comme les expositions gratuites, destinées à tous les publics. Mais accessible aussi comme ces animaux recréés à taille réelle, animaux que l'on ne peut apercevoir qu'en captivité ou à des milliers de kilomètres de la France. Animaux en danger, ou disparus, qui sont tristement exposés dans les Muséum d'Histoire Naturelle.
La volonté des plasticiens Blast Art est de représenter le réel, toujours par le prisme de la récupération, mais en ne dévalorisant pas l'animal. Ici, pas de mini girafes ou de guêpes de la taille d'un bulldozer. Chaque animal est créé, copié anatomiquement sur son modèle vivant.
C'est pourquoi les animaux bigarrés, exposés un temps dans les rues de Lyon sous le nom de "Symbioses", étaient presque cachés, ou nichés, répondant à leur caractère naturel. C'est pourquoi aussi les insectes sont représentés dans des boîtes entomologiques, comme dans un petit cabinet de curiosités.
Récupérer, c'est donner une seconde vie
Si vous vous approchez de ces sculptures, vous reconnaitrez certainement des détails incongrus. Là une souris d'ordinateur, là des morceaux de carrosserie ... Quasiment tous les éléments qui composent les sculptures ont été récupérés, retravaillés, repeints. C'est une autre manière de recycler : réutiliser l'existant pour créer.
Cette sensibilité, Romain l'acquiert dès l'âge de 16-17 ans. Il récupère des déchets de-ci, de-là, et crée des sculptures. Pour lui, les qualités du plastique ne devraient pas servir à créer des objets uniques, voués à la déchèterie. C'est pour ça qu'il tente de revaloriser ce que les autres considèrent comme un déchet.
Monumental Robot
Romain nous le confesse dès le début, il a beaucoup de passions et plusieurs cordes à son arc. Fervent admirateur des compositions de Frank Frazetta, tout ce qui touche à la Science-Fiction l'intéresse et le motive.
"Ajax", par exemple, est une sculpture de 5 mètres de haut, composée de bouts de motos et de scooter, représentant un robot léger et gracieux, presque humain. Il nous confie même que sa futur création sera deux fois plus grande : un robot de 10 mètres, voilà un défi de taille !
La récupération, c'est de l'art ! Alors n'hésitez pas à visiter le site de Blast Art pour découvrir leur agenda ou faire un petit tour dans leur boutique en ligne !